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C'Est Qui ?

  • : Le Blog du Renardo
  • : des petits bonheurs, des reportages avec Renardo, un code des blogs, des textes décalés et de fines biographies, c'est ce que j'ai choisi de donner en lecture.
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Je vous invite à cheminer sur ce blog,

et parcourir différentes rubriques :

Ainsi Renardo en reportage, Question du jour, les petits bonheurs,

le code des blogs et les

textes décalés.

 

Je vous souhaite une bonne lecture.

 




Texte libre


Expression du jour :
Je l'ai rencontrée aujourd'hui. Savez-vous ce que veut dire "l'enfer" d'une bibliothèque ????

C'est le rayon interdit, là où l'on range les auteurs sulfureux (type Sade, Céline...), les revues cochonnes...
L'enfer quoi !
L'Enfer de le bibliothèque Nationale a été créé en 1836. Aujourd'hui, le porno s'industrialise et se normalise au point que la notion d'obsédé sexuel est en passe de disparaître.


Archives

11 janvier 2008 5 11 /01 /janvier /2008 21:19

La naviguation via internet se fait principalement par l'intermédiaire de mots clés. Le web marketing oriente particulièrement ses démarches vers la recherche de mots clés pertinents. De nombreuses études visent à déterminer les mots les plus recherchés afin d'attirer le chaland.

Observant ces listes, qui varient en fonction de l'air du temps, j'ai sélectionner une série de mots pour les mettre en texte. Je pourrais ainsi observer leurs effets sur l'audience de mon blog. Actuellement, mon BR est de 42 (brrrrrrrrrrrr) et il y a 200 visiteurs par semaine. Voyons si cela augmente ou fait varier les sources de clics....maintenant que je suis équipée de "google anlytics" !

 

Carla Bruni et son compagnon, Nicolas Sarkosy s'étaient réveillés très tôt pour aller jouer au PMU au bar-tabac "le bush". Comme Carla Bruni voulait fumer une cigarette sans entraver la loi anti-tabac, le couple s'était installé en terrasse. Nicolas remplissait la grille de jeu alors que Carla s'enthousiasmait, penchée sur son i-phone débloqué, pour les primaires américaines.

- Je suis fascinée par le charisme de ce Barak Obama ! Il a l'étoffe pour arrêter le réchauffement climatique, le "global warming" comme ils disent ..

- je parierai plus sur Hillary Clinton. Tu sais, elle connaît par coeur les chansons de Tokyo Hotel ? répliqua Nicolas, un brin jaloux.

-Je suis sûre que Barak saura s'entendre avec les FARC, en Colombie...

- oui, mais Hillary connaît très bien Hugo Chavez...

Laissant défiler son I-phone, Carla Bruni se mit à penser tout haut à propos de son pouvoir d'achat. Mais Nicolas était déjà vers d'autres pensées. Comment allait-t-il faire pour l'emmener sans incident diplomatique en India ?

 

 

 

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18 avril 2007 3 18 /04 /avril /2007 22:24

L'amour est une chose étrange. Une fois, je suis tombée amoureuse d'un personnage de littérature. Non pas de BD, non, d'un personnage d'un livre. Et puis pas n'importe lequel, de Ferdinand d'un "voyage au bout de la nuit", du sulfureux F. Céline.
Bien sûr, si je dois conseiller un livre, c'est bien celui-là. C'est un long voyage qui vous attend, un voyage où l'on rencontre tous les fantômes de nos croyances naïves, pour découvrir enfin, après avoir perdu toutes nos illusions, ce qui fait que la vie doit être vécue.
Bref. Donc amoureuse de Ferdinand car à chacun de ses pas, j'espèrais qu'il trouva le réconfort. Je le soutenais. Et quand il embrassait une femme, je voulais tant qu'il soit heureux. C'est un peu dingue, je l'avoue. Au moins autant que de dire: il y eut un avant et un après Ferdinand.

Parmi les nombreux "tableaux" de vie que rencontre le héros Ferdinand, il y l'Amérique avec ses promesses et sa dûreté. Ferdinand est un pauvre bougre et il "sort" avec une prostituée Molly. Elle est gentille et le fait vivre.
Voici quelques lignes:

Nous évitions avec Molly les confidences compliquées. Et puis elle était trop sincère pour avoir beaucoup de choses à dire à propos d'un chagrin. Ce qui se passait en dedans lui suffisait, dans son coeur. On s'embrassait. Mais je ne l'embrassais pas bien, comme j'aurais dû, à genoux en vérité. Toujours je pensais un peu à autre chose en même temps, à ne pas perdre du temps et de la tendresse, comme si je voulais tout garder pour je ne sais quoi de magnifique, de sublime, pour plus tard, mais pas pour Molly, et pas pour ça. Comme si la vie allait emporter, me cacher ce que je voulais savoir d'elle, de la vie au fond du noir, pendant que je perdrais de la ferveur à l'embrasser Molly, et qu'alors j'en aurais plus assez et que j'aurais tout perdu au bout du compte par manque de force, que la vie m'aurait trompé comme tous les autres, la Vie, la vraie maîtresse des véritables hommes.


Puis Ferdinand décide de quitter les Etats-Unis et dit aurevoir à Molly en lui jurant qu'il reviendra. Elle ne le croit pas.


Le train est entré en gare. Je n'étais plus très sûr de mon aventure quand j'ai vu la machine. Je l'ai embrassée Molly avec tout ce que j'avais de courage dans la carcasse. J'avais de la peine, de la vraie, pour une fois, pour tout le monde, pour tous les hommes.C'est peut-être ça qu'on cherche à travers la vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir.Des années ont passé depuis ce départ et puis des années encore... J'ai écrit souvent à Detroit et puis ailleurs à toutes les adresses dont je me souvenais et où l'on pouvait la connaître. Jamais je n'ai reçu de réponse.Je veux si elle peut encore me lire, d'un endroit que je connais pas, qu'elle sache bien que je n'ai pas changé pour elle, que je l'aime encore et toujours, à ma manière....

Je pense toujours en lisant ces lignes à toutes les promesses que j'ai faites et celle que l'on m'a fait. A toutes ces amours perdues et regrettées, parce que ce n'était pas le moment, par fierté...ou que sais-je.

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17 avril 2007 2 17 /04 /avril /2007 20:54

Il s'appelait Pascal. Nous avions 7 ou 8 ans. Nous étions voisins et nous allions à l'école ensemble. Dès fois, pendant les vacances, Pascal venait me chercher pour m'amener faire du vélo. Là, il me poursuivait en criant qu'il était amoureux de moi. Après ça, je remontais chez moi, les joues toutes rouges en disant à mes parents qu'il était amoureux...
Je l'aimais en secret.
Un jour, c'était un samedi. Je savais que c'était son anniversaire, alors je suis allée cueillir des fleurs, des myosotis sauvages et des boutons d'or. J'ai sonné chez lui. Il m'ouvrit. Il avait mis du gel dans ses cheveux et il portait une sorte de pantalon en cuir. Je lui tendis mon bouquet. Il me dit qu'il n'avait pas le temps car il attendait C., V et peut-être A. pour sa fête d'anniversaire. Il avait invité les filles les plus populaires de la classe. Mais pas moi.
Je n'ai jamais su si elles étaient venues.

Ci-dessus, une jolie photo de Michka.

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29 mars 2007 4 29 /03 /mars /2007 23:30


   
J'aime beaucoup ce petit livre, "Les carnets du major Thomson" de Pierre Daninos, qui à la manière d'un persan, nous apprend, derrière les moustache d'un Lord inglishe, qu'est-ce donc qu'être français.

Les enseignements de ce petit livre sont grandioses. Je vous en livre un extrait (attention, les chiffres datent un peu mais pas les commentaires, ils datent pourtant des années 50...):


Le royaume de la subdivision

Les livres de géographie et les dictionnaires disent: "La Grande-Bretagne compte 49 millions d'âmes", ou bien : "Les Etats-Unis d'Amérique totalisent 160 millions d'habitants."
...Mais ils devraient dire : "La France est divisée en 43 millions de français."
    La France est le seul pays du monde où, si vous ajoutez dix citoyens à dix autres, vous ne faites pas une addition, mais vingt divisions.


Ou bien encore :


Quand à énumérer toutes les divisions qui séparent les français, j'y renonce. Une indication seulement : quand un français se réveille nudiste à Port-de-Bouc, on peut tenir pour certain qu'un autre français se lève anti-nudiste à Malo-les-Bains.

 
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29 mars 2007 4 29 /03 /mars /2007 15:29



ta main court le long du fleuve
barque alanguie
 
l'onde sacrée traverse
la forêt bruissante
la passion entr'ouvre le labyrinthe des sagesses
 
ta lumière me traverse
ta lumière me renverse
 
et je ne vois que tes yeux qui me caressent
 
ta course se brise
en un millier d'éclats de pluie
de
gouttes qui ruissellent sur la mousse
 
dans la fraîcheur du matin
l'Amour sinue entre nos coeurs.

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27 mars 2007 2 27 /03 /mars /2007 21:18





Je ne sais trop pourquoi, je me suis soudain mise à penser à ce livre de Marguerite Duras, "Barrage contre le pacifique". Je ne sais pas si vous avez lu du Duras, mais c'est particulier. Des mots courts, des phrases ramassées. Duras, c'est aussi un style femme qui tranche cependant avec un style littéraire très  "midinette". Cela dit, je ne sais vraiment du quel de ces deux styles lui vient son succès.
Parfois, certaines filles, un peu désabusées, se demandent à quoi sert un mec..eh bien , une réponse est contenue dans "Barrage...". L'héroïne, célibataire, se retrouve seule dans un café, au bord de l'océan, seule, si seule. Elle ne peut s'empêcher de regarder la porte qui s'ouvre et machinalement, espérer qu'un homme pour elle la franchira.

Je dirais qu'avoir un mec (mais possède -t-on vraiment ???), ça sert précisément à ne pas s'inquiéter de savoir qui franchira la porte... C'est pour ça que je dis que Duras est aussi une midinette, parce qu'il faut avoir espérer l'amour, seule dans un café, pour réussir à créer une image aussi puissante de la solitude.

Alors, messieurs, pensez un peu , la prochaine fois que vous rentrerez dans un café, l'émotion que vous suscitez par votre...absence.




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15 mars 2007 4 15 /03 /mars /2007 20:38
Conseil de lecture : scandez légèrement ce texte façon flow !!!



J'ai couru le monde,
Des soupes, j'en ai vu
J'en ai bu
Des rouges et des rondes
Des goulues, des qui fondent


Pot-au-feu et rascasse
Moulinée, vermicelle,
Je mitonne, je concasse
Et cueille jouvencelle.


Pour ferrer la minette,
J'ai ma recette,
Ma soupattitude :
Tu rappes, tu dénudes,
Tu coupes, tu découpes,
Tu haches tout,
Tu lâches tout.


Tu veux du potage à frime
De la chorba à la louche,
un pot à manouche,
Un piège à rimes-dream ?


Gadji !
Gare à tes miches
Me voilà riche
En haut débit.


Je te fais ma préface
J'te mijote, j'te cuisine
Et avant que tu te lasses
J'te rembobine.


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12 mars 2007 1 12 /03 /mars /2007 22:05

 

  Rions en coeur

Aux creux de nos jeux-thèmes

Croisons et décroisons

Le fer

De nos épais dilemmes:

Toi, moi et nous.

Vivons à deux

Nos lendemains

Ta main dans ma main.

Et malgré tout,

Si je t'écrivais une rose au coeur

Riras-tu de ma tendresse ?

Ta peau contre ma peau

Ta peur contre la mienne

Ta main dans ma main

Ta ligne de vie contre ma ligne de chance

Comme autant de destinées improbables.

Rions en coeur, mon ami,

Autour de nos je-nous.

Ployons et déployons

Nos corps-coeurs.

Laisse-moi mettre un peu de distance poétique

Dans ce monde rapide et moderne.

Enchantons le presque rien

Qui grave le sillon d'un avenir à venir.

                      

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6 mars 2007 2 06 /03 /mars /2007 14:17

       Avertissement au lecteur:

Certains mots contenus dans ce texte ne sont plus très usités, aussi l'auteur a souhaité mettre un lexique à la disposition de ses lecteurs. L'auteur regrette que ces termes tombent en désuétude car, vous le constaterez, ils sont d'une furieuse actualité. Prochainement, l'auteur va ouvrir un refuge des mots en voie de disparition et attend vos propositions de termes à soutenir ; vos contributions personnelles y compris financières sont les bienvenus. La conservation de la langue française est à ce prix.

Conseils de lecture:

Laissez vous guider par votre imaginaire.

 

 

                       

                               

 

                                                Le tapeton jaune

Depuis quelques heures déjà, une femme fragélique attendait le tapeton pour se rendre en ville. La dame buibuissait lentement, s'inquiétant de savoir si le tapeton finirait par venir. Lasse, elle regardait le vent parcourir les champs de tournesols.

Toute à son observation, elle faillit manquer le passage du tapeton jaune qui rocamburait sur la nationale. Dans un pompotement infernal, le tapeton jaune s'arrêta brusquement devant la dame couverte de brocamboloques. Un nuage de fufussière monta des pneus du tapeton et la dame brocamboloquée s'esponna plusieurs fois. Les dégâts à l'intérieur du tapeton étaient perceptibles : tous les passagers se retrouvaient aglougloutinés à l'avant, tête-bêche. Un homme pâlocrate vomissait son dernier noctambouille alors qu'une vieille dame violettine pleurait la perte de ses bas de contension. La colère des tapetonneurs montait et le chauffeur furibond en profita pour sauter en bas de l'attelage hoquetant.

"C'est de vot' faut !" , crivocéra-t-il à la femme brocamboloquée et choquée. Un brouhaha gigantesque s'ensuivit alors que, déjà, les enfants fuifuissaient à travers champs et que les matrones ouvraient leurs paniers à pique-nique, chocolats et saucissons.

Là, tout n'était que puxes, crivocération et nolonté.

Une jeune femme socracéphale, jusque-là mutide, ramena tout ce monde à la raison. Acriborgée, elle parvint à faire remonter dans le tapeton les enfants, les matrones pique-niqueuses, le chauffeur furibond, la femme brocamboloquée et un peu secouée. Sitôt parvenue sur la plateforme, cette dernière demanda d'un ton rigidentoire son billet pour la ville. Elle voulait s'acheter des chaussures. Le chauffeur s'exécuta et de l'autre main actionna la clé de contact. Le tapeton jaune ne voulait rien savoir, s'écroula au sol et, sous la violence du choc, devint tout à fait vert.

Enjambant le corps du chauffeur qui venait de s'exécuter, les hommes forts se précipitèrent au bas du tapeton pour lui fixer des gdongdongs de secours. La réparation effectuée, les hommes forts reprirent leurs places ; le noctambouilleur se saisit du volant et claquetilla les portes.

Le tapeton poursuivit enfin sa route en bondillant sur la nationale dans un nuage de fufussière.

 

Les définitions très très particulières :

Fragélique : Se dit d'une personne carencée en manganèse

Buibuisser: Façon de déambuler lorsq'on attend le tapeton et que l'on a mis des chaussures trop petites.

Pâlocrate : Qui porte haut sa pâleur

Noctambouille : repas pris à la hâte en fin de soirée.

Fuifuiter: s'éloigner en toute hâte en prenant soin de se disperser.

Puxes : Action de mimer un pugilat tout en s'assurant que les copains vous retiennent.

Socracéphale : Capable de citer du Socrate sans sourciller.

Acriborgée: Carectère des personnes qui, généralement timides, deviennent,à la suite d'un choc, audacieuses et enjouées.

Gdongdongs : Sorte de pattes de sauterelle montées sur ressorts mécaniques.

 

 

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